đŸŒ± 6 gestes Ă©colos qu’on croit utiles mais qui ne servent presque Ă  rien
  1. Accueil
  2. News
  3. Style de vie
  4. đŸŒ± 6 gestes Ă©colos qu’on croit utiles mais qui ne servent presque Ă  rien

đŸŒ± 6 gestes Ă©colos qu’on croit utiles mais qui ne servent presque Ă  rien

On trie ses dĂ©chets, on dĂ©branche ses chargeurs, on imprime en recto verso, et on se dit qu’on fait notre part. Mais derriĂšre ces petits gestes pleins de bonne volontĂ© se cachent parfois de fausses bonnes idĂ©es : inefficaces, voire carrĂ©ment contre-productives. Non pas qu’ils soient inutiles, mais ils ne servent presque Ă  rien, car ils ont tendance Ă  capter toute notre attention, alors que d’autres actions, bien plus impactantes, restent dans l’ombre. On dĂ©mĂȘle le vrai du faux, on dĂ©monte quelques mythes bien ancrĂ©s, et surtout, on vous guide vers des gestes Ă©colos vraiment utiles pour la planĂšte. Envie de bousculer vos certitudes ?

1. DĂ©brancher ses chargeurs đŸ“±âšĄ : un symbole plus qu’un levier

C’est l’un des rĂ©flexes les plus populaires : dĂ©brancher son chargeur de tĂ©lĂ©phone une fois l’appareil chargĂ©. L’idĂ©e ? Éviter la consommation dite « vampire », ces appareils en veille qui consommeraient en silence.

Mais soyons clairs : un chargeur seul consomme environ 0,1 watt Ă  vide, soit environ 1 kWh par an
 moins de 20 centimes sur la facture. L’impact environnemental est donc quasi nul. Alors oui, c’est mieux de le faire que de ne rien faire du tout, mais ce n’est clairement pas lĂ  que se joue la transition Ă©nergĂ©tique.

👉 En revanche, s’attaquer Ă  sa consommation de chauffage ou d’électromĂ©nager, lĂ  oui, on entre dans la cour des grands.

2. Le recyclage Ă  tout-va ♻ : l’arbre qui cache la forĂȘt

Recycler, bien sĂ»r que c’est utile. Mais recycler tout et n’importe quoi, c’est une autre histoire et souvent une fausse bonne idĂ©e. Certains objets, comme les emballages sales ou les mugs en bambou composite, sont trop complexes ou coĂ»teux Ă  traiter.

Pire encore : en jetant des déchets non recyclables dans la poubelle jaune, on risque de contaminer toute une chaßne de tri. Résultat ? Au lieu de valoriser les déchets, on finit par en gaspiller davantage. On pense bien faire, mais on complique le travail et on freine tout le systÚme.

Notre conseil : Se renseigner localement sur ce qui se recycle vraiment, et surtout, miser d’abord sur la rĂ©duction des dĂ©chets Ă  la source.

3. Acheter bio 🍎, toujours ? Pas si simple

Manger bio, c’est souvent plus sain, meilleur pour les sols, et sans pesticides de synthĂšse. Mais cela ne veut pas dire que c’est systĂ©matiquement la meilleure option Ă©cologique.

Un avocat bio venu du PĂ©rou, cultivĂ© sous serre, transportĂ© par avion, puis acheminĂ© par camion jusqu’à votre magasin a un bilan carbone bien pire que des pommes locales issues d’une agriculture raisonnĂ©e.

💡 MoralitĂ© : bio, oui, mais local et de saison, c’est encore mieux !

4. Imprimer recto-verso 📄 : un classique dĂ©passĂ©

On a tous entendu cette consigne en entreprise : “Merci d’imprimer en recto-verso pour Ă©conomiser le papier”. Et oui, c’est toujours mieux que d’imprimer deux feuilles.

Mais le vrai geste Ă©colo, c’est de ne pas imprimer du tout. Dans un monde numĂ©rique, bon nombre de documents peuvent rester numĂ©riques.

🙃 Imprimer un PDF pour le scanner ensuite et l’envoyer par mail ? Un grand classique de l’absurde.

5. Utiliser des sacs en coton pour remplacer le plastique ? Pas toujours gagnant

Le plastique, c’est mal. Donc vive les tote-bags en coton ? Pas si vite. Pour qu’un tote-bag ait un impact moindre qu’un sac plastique (en tenant compte de la production, des intrants, de l’eau
), il faut le rĂ©utiliser des centaines de fois. Oui, des centaines.

Et si vous avez chez vous une collection de sacs en tissu oubliĂ©s au fond du placard, vous voyez oĂč je veux en venir : le vrai geste, c’est de rĂ©utiliser ce qu’on a dĂ©jĂ .

6. Trier ses dĂ©chets mais prendre sa voiture tous les jours 🚗

On trie ses emballages avec soin mais on prend la voiture en solo quotidiennement ? Avouons-le, l’équation ne tient pas.

Le transport reste l’un des plus gros Ă©metteurs de CO₂. À ce niveau-lĂ , enfourcher son vĂ©lo, marcher, covoiturer ou prendre les transports en commun a un impact bien plus fort que de trier au millimĂštre prĂšs ses emballages.

Les petits gestes écolos : un leurre ou un tremplin ?

Le but ici n’est pas de culpabiliser. Ces petits gestes ne sont pas mauvais en soi. Mais ils ne suffisent pas, et parfois, ils dĂ©tournent l’attention d’actions plus structurantes :

  • repenser son alimentation,
  • revoir son mode de transport,
  • questionner ses achats,
  • rĂ©duire sa consommation numĂ©rique


L’enjeu, ce n’est pas de faire tout parfait, mais de mieux comprendre oĂč se situe l’impact rĂ©el. Et ça, c’est dĂ©jĂ  un grand pas vers une Ă©cologie plus lucide, pertinente et puissante.




Auteur
Ces sujets peuvent vous intéresser